Tu peux te sentir « à plat » du matin au soir, même en dormant 7–8 heures. La périménopause n’est pas qu’une histoire de bouffées de chaleur : c’est une transition hormonale qui impacte le sommeil, l’énergie, l’humeur et parfois la ferritine.
Les données récentes confirment que la fatigue augmente surtout quand les symptômes vasomoteurs (bouffées, sueurs nocturnes) s’installent et perturbent la récupération, avec un vrai pic en périménopause tardive.
Les bouffées et sueurs nocturnes provoquent des micro-réveils répétés ; on parle de sommeil fragmenté.
Des travaux en 2024 montrent des liens « nuit par nuit » : quand les bouffées diminuent, la qualité du sommeil s’améliore et la somnolence diurne recule. En clair : si tu traites les VMS, tu récupères mieux et tu regagnes de l’énergie.
En périménopause, les cycles peuvent devenir plus longs, plus courts… ou plus hémorragiques.
Or des pertes importantes épuisent les stocks de fer, et une ferritine basse suffit à déclencher une fatigue marquée, même sans anémie avérée.
Les recommandations cliniques invitent à évaluer et traiter les règles abondantes et, en cas de fatigue, à doser ferritine/transferrine.
Au-delà des bouffées, la périménopause favorise l’insomnie (difficultés d’endormissement, réveils précoces) et augmente le risque d’apnée obstructive du sommeil chez les femmes d’âge moyen.
Ces troubles, parfois discrets (peu de ronflement, mais somnolence, brouillard mental, réveils fréquents), entretiennent une fatigue chronique et une baisse de performance. Si tu coches ces cases, un dépistage sommeil est pertinent.
La fatigue de la périménopause n’est pas une fatalité. Elle peut être profondément améliorée par une alimentation végétale anti-inflammatoire, un microbiote intestinal équilibré, et une activité physique adaptée.
Les études récentes montrent qu’une alimentation riche en fibres, polyphénols et oméga-3 végétaux favorise la production de neurotransmetteurs comme la sérotonine et régule les fluctuations hormonales. Un microbiote diversifié agit directement sur la gestion du stress, du sommeil et du métabolisme énergétique.
L’activité physique régulière, qu’elle soit douce (marche, yoga, mobilité) ou plus intense (renforcement musculaire, cardio modéré), augmente la sensibilité à l’insuline, soutient les mitochondries et améliore le sommeil profond.
Enfin, rééquilibrer son fer et ses micronutriments essentiels (magnésium, zinc, vitamine B12, vitamine D) restaure la vitalité et la clarté mentale. Ces leviers combinés agissent sur la cause réelle de la fatigue : une inflammation silencieuse et un déséquilibre métabolique que l’on peut corriger naturellement, sans recourir à une hormonothérapie.
Tu n’as pas à « endurer » la fatigue. Identifier tes maillons faibles (VMS, sommeil, ferritine) et appliquer des solutions éprouvées change la donne.
Peau Neuve, le programme de remise en santé de Sandrine, a été conçu pour les femmes de 35 ans et plus en périménopause : prise en charge des symptômes, hygiène de sommeil, alimentation anti-inflammatoire, rééquilibrage du microbiote intestinal, mouvement intelligent.
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NICE. Heavy menstrual bleeding: assessment and management (NG88)
The Menopause Society (NAMS). Nonhormone Therapy Position Statement (2023)
NICE. Access to cognitive behavioural therapy (CBT) – Menopause (NG23 resources, 2024)
AUA / SUFU / AUGS (2025). Genitourinary Syndrome of Menopause Guideline
BMC Public Health (2024). Mapping global prevalence of menopausal symptoms
Maturitas (2024). Obstructive sleep apnea syndrome in women: a forgotten disorder
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Contenu éducatif à visée bien-être, ne remplace pas un avis médical individuel. Certaines affirmations ci-dessus sont des recommandations d’hygiène de vie fondées sur l’expérience clinique et la littérature générale, sans promesse de résultat.